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Journal of Applied Biosciences (J. Appl. Biosci.) [ISSN 1997 - 5902]

Volume 68: 5349 - 5355 Published August 31, 2013.

Diagnostic des lésions étiologiques de l’infertilité secondaire à Cotonou : rôle de l’hystérosalpingographie et de l’échographie pelvienne

S.Gandji1,2, S. Adisso4, N. Atrévi1, T.V.Dougnon2,3*, H.S.Bankolé2,3, F. Hontonnou1, O.Biaou4, F. Loko2,

1Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiologie (GIMR), Université d’Abomey-Calavi, 01 BP 2009 Cotonou, Bénin.
2Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée (LARBA), Université d’Abomey-Calavi, 01 BP 2009 Cotonou, Bénin.
3Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi, Génie de Biologie Humaine (GBH), 01 BP 2009 Cotonou, Bénin.
4Faculté des Sciences de la Santé, Université d’Abomey-Calavi, Champ de Foire, Cotonou, Bénin.
*Auteur correspondant: E-mail: victorien88@hotmail.com; Tel. 00 (229) 97 73 64 46
Original submitted in on 17th Julyl 2013 Published online at www.m.elewa.org   on 31st August 2013.

RESUME
Objectif : L’infertilité est une préoccupation du couple et de la famille en milieu africain. Le but de cette étude est d’améliorer la prise en charge des femmes présentant une infertilité secondaire au Bénin. Méthodologie et résultats : Il s’est agi d’une étude descriptive de type transversal. Elle a porté sur 110 femmes béninoises venues au Centre National Hospitalier et Universitaire et au Centre Autonome de Radiologie pour la réalisation des examens d’hystérosalpingographie et/ou d’échographie pelvienne, dans le cadre de l’exploration d’une infertilité secondaire. La collecte des données a nécessité des fiches d’enquête qui ont permis de recueillir les renseignements concernant les caractéristiques sociodémographiques et épidémiologiques de ces femmes d’une part, et les résultats des différentes explorations effectuées d’autre part.  L’âge moyen des femmes est de 33,7 ± 5,6 ans. Les primigestes et secondigestes (58,2%), ainsi que les nullipares et primipares (76,4%) sont  les plus représentées. A l’hystérosalpingographie, les lésions utérines les plus décelées sont les myomes utérins dans 71,4 % des cas suivis des synéchies dans 22,8%, tandis que les lésions tubaires les plus représentées sont les obstructions tubaires bilatérales avec un pourcentage de 45,9%.
A l’échographie pelvienne, les myomes sont les plus représentés avec un pourcentage de 94,6%, et une prédominance des myomes interstitiels dans 54,1% des cas. Avec un pourcentage de 63,3%, les dystrophies ovariennes micropolykystiques sont les lésions ovariennes les plus décelées. Conclusion et application : Si l’hystérosalpingographie et l’échographie pelvienne permettent toutes de poser le diagnostic du myome utérin, l’échographie pelvienne en précise le siège par rapport aux tuniques de l’utérus, ainsi que les mesures. Par ailleurs, lors de l’exploration de l’infertilité secondaire, l’HSG permet de déceler les lésions tubaires tandis que l’échographie pelvienne dépiste les lésions ovariennes. Il en ressort donc que ces deux explorations apportent de façon complémentaire, le diagnostic des lésions étiologiques dans la prise en charge de l’infertilité secondaire féminine.
Mots-clés : Infertilité secondaire, étiologie, hystérosalpingographie, échographie pelvienne.

ABSTRACT
Objective: Infertility is of concern to couples and the families in the African environment. The purpose of this study is to improve the care of women with secondary infertility in Benin. It acted in a descriptive, cross-sectional study in which all women with secondary infertility who underwent hysterosalpingography and / or pelvic ultrasound were included.
Methodology and Results: This study included 110 women who came to Benin National Hospital and University and the Autonomous Centre of Radiology for the realization of hysterosalpingography examinations and / or pelvic ultrasound, through the exploration of a secondary infertility. Data collection involved the survey forms that were used to collect information on demographic and epidemiological characteristics of these women on the one hand, and the results of different explorations other. The average age of women was 33.7 ± 5.6 years. Primigravidae and secondigestes (58.2%) and nulliparous and primiparous (76.4%) were the most represented. An hysterosalpingography, uterine lesions and uterine fibroids were detected in 71.4% of cases, followed by adhesions in 22.8%, while tubal damage, most represented was bilateral tubal obstruction with a percentage of 45, 9%. After pelvic ultrasound, fibroids were the most represented with a percentage of 94.6%, and a predominance of interstitial myomas in 54.1% of cases. With a percentage of 63.3%, the ovarian dystrophies are the most ovarian lesions detected.
Conclusion and application: If hysterosalpingography and pelvic ultrasound both allow the diagnosis of uterine myoma, pelvic ultrasound found the origin. Moreover, during the exploration of secondary infertility, HSG can detect tubal damage while pelvic ultrasound tracks ovarian lesions. So it appears that these two complementary explorations bring the etiological diagnosis of lesions in the treatment of female secondary infertility.
Keywords: Secondary infertility, hysterosalpingography, pelvic scan, diagnosis, lesions.

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