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Journal of Applied Biosciences (J. Appl. Biosci.) [ISSN 1997 - 5902]

Volume 69: 5496 - 5509 Published September 30, 2013.

Essences végétales et techniques de restauration des zones d’érosion (dongas) du Parc W et de sa périphérie à Karimama (Nord-Bénin).

Julien AVAKOUDJO1, Valentin KINDOMIHOU1,*, Pierre I. AKPONIKPE2, Adjima THIOMBIANO3, Brice SINSIN1
1Laboratoire d’Ecologie Appliquée, Faculté des Sciences Agronomiques, Université d’Abomey-Calavi, 01 BP 526 Cotonou, Bénin.
2Unité de Physique du Sol et d’Hydraulique Environnementale, Université de Parakou, Bénin.
3Laboratoire de Biologie et Écologie Végétales, Unité de Formation et de Recherche en Sciences de la Vie et de la Terre, Université de Ouagadougou, 09 BP 848 Ouagadougou, Burkina Faso.
*Auteur correspondant, E-mail : vkindomihou@yahoo.fr; Tél:(+229) 95 02 30 58
Original submitted in on 13th  June 2013 Published online at www.m.elewa.org   on 30th September 2013.

RESUME
Objectif : Cette étude examine les meilleures espèces végétales et les techniques d’aménagement et de conservation des eaux et sols (CES) utilisables pour élaborer les meilleures stratégies de réhabilitation des écosystèmes soudano-sahéliens dégradés au Nord-Bénin.
Méthodologie et résultats : Pendant 105 jours, un essai multifactoriel a été exécuté suivant un dispositif Split plot à trois facteurs en trois répétitions: 5 espèces (Khaya senegalensis (Caïlcédrat), Jatropha curcas (Pourghère), Moringa oleifera (Pois quenique), Parkia biglobosa (Néré), Balanites aegyptiaca (Dattier du désert)) choisies suivant leur valeur économique et socioculturelle, cultivées sous trois traitements définis par deux techniques CES (le Zaï, la demi-lune) et leur témoin sur dans les dongas et sur les versants. Après quatorze semaines, les taux de survie sont plus élevés sur le versant (88,9% versus 74,8 %) avec la plus forte chez Jatropha curcas. Ce taux est le plus élevé chez Balanites aegyptiaca dans le donga (88,9%) et plus faible sur versant (68,5%). La vitesse de croissance en diamètre, plus faible chez Parkia biglobosa est plus élevée chez Jatropha curcas (0,34 versus 1,62 mm/semaine). La vitesse de croissance en hauteur varie entre 1,69 et 4,51 mm.sem.-1 avec la valeur la plus élevée chez Balanites aegyptiaca (4,51 mm.sem-1).
Conclusions et applications : Jatropha curcas et Balanites aegyptiaca croissent plus vite en diamètre et en hauteur au stade juvénile dans les demi-lunes et le Zaï aussi bien sur dongas que sur versants. Parmi les techniques d’aménagement et de conservation des eaux et sols testées, seul le zaï est facilement réalisable au niveau paysan. Ces plantes bioénergétique et fruitière sauvage déjà domestiquées pour leurs contributions substantielles au revenu et bien être socioculturel des paysans, conviendraient dans une large mesure à l’élaboration de stratégies durables de restauration des zones soudano-sahéliennes dégradées. Toutefois, des données de saison sèche aideront à conclure définitivement sur le long terme.
Mots clés: Espèces ligneuses, Erosion, Donga, Zaï, Demi-lune, Parc National du W


Plant species utilization and technical restoration of erosion areas (dongas) in the W Park and its periphery in Karimama (North Benin)
ABSTRACT
Objective: This study examines the best plant species and soil and water conservation management techniques for restoring degraded ecosystems in northern Benin.
Methodology and Results: A multifactorial experiment using a Split Pot design with 3 factors was conducted in Karimama during 105 days: 5 species (Khaya senegalensis (African mahogany), Jatropha curcas (Purging nut), Moringa oleifera (drumstick tree), Parkia biglobosa (stink bean), Balanites aegyptiaca (desert date) selected following their economic and socio cultural values. These were cultivated under 3 techniques (Zai, half moon and control) on 2 sites (donga and versant). Parameters such as mortality, diameter and height were recorded during fourteen weeks to evaluate the plant growth. Survival rates were high on the slopes (77.4 % versus 74.8 %). Balanites aegyptiaca showed the highest value (88.9%) on the slumpfaction and the lowest (68.5%) on the slopes where Jatropha curcas expressed the highest value (88.9%). The growth in diameter was the lowest with Parkia biglobosa and the highest with Jatropha curcas (0.34 versus 1.62 mm week-1). The growth in the height ranged from 1.69 to 4.51 mm week-1, and was the highest with Balanites aegyptiaca (4.51 mm week-1).
Conclusions and applications: Jatropha curcas and Balanites aegyptiaca grew more quickly in diameter and height at the juvenile stage in the half-moons and the Zai as well on the dongas  on slope. Among the techniques of water and soil management and conservation tested, only the zai is easily used at farmer level. These bioenergy and wild fruit plants already domesticated for their substantial contributions to farmers’ income and sociocultural well being would be adequate in a large extent to the development of sustainable strategies for restoration of degraded Sudano-Sahelian areas. However, data from dry season will help to conclude definitively in the long term.
Key words: woody species, erosion, slumpfaction, zaï, half-moon, W National Park


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ISSN 1997 - 5902

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