Journal of Animal and Plant Sciences

J. Anim. Plant Sci. [ISSN 2071 - 7024]

Volume 12(2): 1560 -1572. Published December 30, 2011.

Impacts de pressions anthropiques sur la flore et la structure de la végétation dans la forêt classée de Monogaga, Côte d’Ivoire.

Adou Yao C.Y1,2*, Bakayoko A.2,3, Akpatou K. B.2,4, N’Guessan K1.

1 Laboratoire de Botanique, UFR Biosciences, Université de Cocody-Abidjan
2 Centre Suisse de Recherche Scientifiques (CSRS) en Côte d’Ivoire
3 Laboratoire de Biologie Végétale et Amélioration des Productions Agricoles, UFR Sciences et Nature, Université d’Abobo-Adjamé.
4 Laboratoire de Zoologie et Biologie animale, UFR Biosciences, Université de Cocody-Abidjan.
*author for correspondence: Address: 22 BP 582 Abidjan 22, Côte d’Ivoire E-mail: adouyaocy@gmail.com,
Tél: +225 05 98 38 32

Mots clés : Diversité floristique, structure de végétation, perturbations humaines, forêt tropicale dense, Forêt classée de Monogaga, Côte d’Ivoire
Key words: Floristic diversity, structure of vegetation, human disturbances, tropical rainforest, Monogaga Protected Forest, Côte d’Ivoire

SUMMARY

Dans la forêt classée de Monogaga, deux types de gestion ont cours : celle des paysans et celle de la SODEFOR. Les effets de ces modes de gestion sur la préservation de la flore et de la végétation sont mal connus. Pour comprendre les impacts de l’un et l’autre sur la diversité botanique et la structure de la végétation de la forêt, quatre sites soumis à différentes pressions ont été sélectionnés pour les mesures. La méthode linéaire d’inventaire qui combine les avantages des tansects linéaire et des points quadrats a été utilisée. Un total de 296 espèces végétales a été recensé dans les 4 sites appartenant à 105 genres et 49 familles botaniques. Parmi les espèces, figurent huit (8) espèces à haute valeur de conservation inscrites sur la liste rouge de l’UICN. Les effets des deux types de gestion sur les espèces ne sont pas très perceptifs à l’exception du site B, une ancienne cocoteraie. De même, au niveau de la diversité floristique mesurée par l’indice de Shannon, les différences sont faibles (3,3 ≤H’≤3,8). C’est au niveau de la structure de la végétation que les plus grandes différences s’observent entre les pratiques paysannes et celles de la SODEFOR. Les deux sites (C & D) mieux protégés par la SODEFOR présentent un aspect de végétation plus stable. Pour une meilleure différenciation entre les impacts une séparation plus rigoureuse des pratiques devra être opérée dans la forêt.

Abstract:  In the Monogaga protected forest, two types of management were implemented by the local people and the SODEFOR. The effects of the two management methods on the preservation of flora and vegetation were badly known. To understand the impacts of the two types of management on botanical diversity and vegetation structure of the forest, four sites subjected to different pressures were selected for measurements. Linear inventory Method that combines the benefits of line-transects and quadrat-point was used. A total of 296 plant species was recorded in the four (4) sites, belonging to 105 genera and 49 botanical families. Those species include eight (8) of high conservation value listed in the IUCN Redlist of rare and threatened species. Effects of the two types of management on the species are not very perceptive, except for site B, a former coconut plantation. Similarly, the diversity measured by the Shannon index, showed very few differences (3.3 ≤ H'≤ 3.8). Contrary to flora, great differences were observed in the structure of vegetation between farmers' practices and those of SODEFOR. The two sites (C & D), more protected by SODEFOR had a more stable aspect of vegetation. For a better differentiation between the impacts more rigorous separation of practices should be carried out in the forest.

FULL PAPER [PDF AVAILABLE HERE ]

 

[Print][Top] © FaCT/ JAPS 2008-2011

ISSN 2071 - 7024

Journal of Animal and Plant Sciences

The Journal of Applied BioSciences