Caractérisation des pratiques en culture paysanne de variétés locales et exotiques de piment (Capsicum spp.) dans la région du Haut-Sassandra (Côte d’Ivoire)

 

Journal of Applied Biosciences 214: 22839 – 22851

ISSN 1997-5902

 

Caractérisation des pratiques en culture paysanne de variétés locales et exotiques de piment (Capsicum spp.) dans la région du Haut-Sassandra (Côte d’Ivoire)

 

AKAZA Moroh Joseph1*, KOMENAN Any Olivier1, ANOMAN Tchimonbié Messikely1, N’DRI Konan Ella2

1Laboratoire d’amélioration de la production agricole, Département Biologie Physiologie Génétique, UFR Agroforesterie, Université Jean Lorougnon Guédé, BP 150 Daloa, Côte d’Ivoire.

2Université Polytechnique de San Pedro. UFR Agriculture, Ressources Halieutiques et Agro-Industrie, Département Agriculture et Technologies Nouvelles. 01 BP 1800, San Pedro 01 (Côte d’Ivoire).

*Auteur correspondant : akazamoroh@gmail.com

 

Submitted 21/09/2025, Published online on 30/11/2025 in the  https://www.m.elewa.org/journals/journal-of-applied-biosciences-about-jab/  https://doi.org/10.35759/JABs.214.13

 

RÉSUMÉ

Objectif : Documenter les pratiques culturales, les symptômes de maladies, les ravageurs et leurs dégâts, les contrôles sanitaires des variétés locales et exotiques de piment en culture paysanne dans la région du Haut-Sassandra.

Méthodologie et résultats : Un entretien individuel semi-directif auprès de 57 producteurs a été réalisé dans 28 villages. Ainsi, la pépinière est établie majoritairement, 14 à 17 %, d’avril à juin. Elle a duré 30, 40, 45 et 50 jours. La durée 45 jours a été adoptée à 58,33 %. Aussi, les plantules éraient repiquées soit suivant une densité, soit en vrac. Sept densités de plantation et six types de repiquage en vrac ont été recensés et 63,26 % de ces champs sont installés en quinconce. Treize associations culturales ont été répertoriées et rangées en deux types : les variétés améliorées et locales associées sur la même parcelle (47,37 % des associations) à une ou deux autres cultures, d’une part, et les variétés locales associées (52,63 % des associations) à une ou deux autres cultures, d’autre part. La fertilisation a été pratiquée dans 71,88 % des champs et seulement en culture de variétés améliorées avec 59,37 % de fertilisants chimiques et 40,63 % de fertilisants organiques. Dix-sept symptômes de maladies ont été observés sur les variétés exotiques dont sept sur les variétés locales. Aussi, trois types de ravageurs dont les insectes (85,45 %) ont été cités. Contre eux, quasiment en culture de variétés améliorées, ont été utilisés, un pesticide naturel (3,25 %) local et 14 produits chimiques (96,75 %) dont 71,43 % d’insecticides/acaricides.

Conclusion et application des résultats : Les structures ou organisations publiques et privées d’encadrement des producteurs de la filière doivent les éduquer sur la durée de la pépinière, le repiquage, la densité de plantation, les associations culturales efficientes. Elles doivent, aussi, s’impliquer dans le diagnostic des contraintes biologiques et conséquemment veiller à l’utilisation adéquate des produits phytosanitaires convenables en promouvant les biologiques.

Mots clés : pratiques culturales, systèmes de culture, contrôle sanitaire, variétés exotiques et locales de piment (Capsicum spp.), région du Haut-Sassandra.

 

Characterization of practices in peasant cultivation of local and exotic varieties of chili pepper (Capsicum spp.) in the Haut-Sassandra region (Côte d’Ivoire)

 

ABSTRACT

Objective: To document cultivation practices, disease symptoms, pests and their damage, and health controls of local and exotic varieties in peasant cultivation in the Haut-Sassandra region.Methodology and results: A semi-structured individual interview with 57 producers was conducted in 28 villages. Thus, the nursery was established mainly, 14 to 17 % of nurseries, from April to June and it lasted 30, 40, 45 and 50 days. The duration of 45 days was adopted at 58.33 %. Also, the seedlings were transplanted in bulk. Seven planting densities and six types of bulk transplanting were identified and 63.26 % of these fields are installed in staggered rows. Thirteen crop associations were listed and classified into two types: improved and local varieties associated on the same plot (47.37 % of associations) with one or two other crops, on the one hand, and local varieties associated (52.63 % of associations) with one or two other crops, on the other hand. Fertilization was practiced in 71.88 % of the fields and only in cultivation of improved varieties with 59.37 % chemical fertilizers and 40.63 % organic fertilizers. Seventeen disease symptoms were observed on exotic varieties including seven on local varieties. Also, three types of pests including insects (85.45 %) were cited. Against them, almost in cultivation of improved varieties, were used, a natural local pesticide (3.25 %) and 14 chemical products (96.75 %) including 71.43 % insecticides/acaricides.Conclusion and application of results: Public and private structures or organizations supporting producers in the sector must educate them on nursery duration, transplanting, planting density and efficient crop combinations. They must also be involved in diagnosing biological constraints and consequently ensure the appropriate use of suitable plant sanitary products with biological ones promoting. Keywords: Cultural practices, growing systems, health control, exotic and local chili pepper varieties (Capsicum spp.), Haut-Sassandra region.

INTRODUCTION

 

Le piment est l’un des trois produits maraichers les plus présents en ménage mais, en masse, soit le premier soit le deuxième en Côte d’Ivoire (FAO, 2025). Il est utilisé, en Côte d’Ivoire et ailleurs, pour ses propriétés alimentaires et nutritionnelles (Kouassi & Koffi-Nevry, 2012 ; Zaki et al. 2018 ; Safa et al., 2022), thérapeutiques (antioxydante, anti-inflammatoire, anticancéreuse et analgésique) (Koffi-Nevry et al., 2012 ; Koffi et al., 2014, 2021 ; Kouassi et al., 2016). Par ailleurs, Traoré et al. (2025) ont mis en évidence ses fonctions sociales, culturelles et médicinales chez les Akyé, le peuple qui a une préférence prononcée pour le « très épicé ». Le piment est cultivé sur tout le territoire ivoirien (CNRA, 2019), en hors-sol (hydroponie), plein champ irrigué ou pluvial, en milieux urbain (Tano et al., 2011 ; Coulibaly et al., 2021), périurbain (Yeo et al., 2022), rural (Yeo et al., 2022 ; Coulibaly et al., 2023), etc. Mais il manque sur le marché à certaines périodes de l’année, notamment pendant la grande saison sèche de décembre à mars. Aussi, il existe une grande diversité des variétés locales et exotiques (Fondio et al., 2015 ; CNRA, 2019 ; Akaza et al., 2022a, b, c) et des acteurs de la filière piment.  Tout cela fait exister une importante variabilité des systèmes de production qui n’assure pas une production satisfaisante. Or, cette production doit être mieux maîtrisée et planifiée.  Toutefois, les pratiques culturales, les symptômes de maladies, les ravageurs et leurs dégâts, les moyens de contrôles sanitaires des variétés locales et exotiques en culture paysanne ne sont pas documentés. La présente étude visait à faire connaître les différents aspects des pratiques culturales en milieu paysan dans la région du Haut-Sassandra. Nous nous convainquions qu’il en existe plusieurs qu’une enquête peut faire ressortir.

 

 

MATÉRIEL ET MÉTHODES

 

Zone de collecte des informations : Les quatre départements (Daloa, Issia, Vavoua, Zoukougbeu) de la région du Haut-Sassandra ont été le siège de la collecte d’informations. Cette région, la plus peuplée de Côte d’Ivoire avec 1 739 697 d’habitants (INS, 2022), de 15 205.km² (Koffie-Bikpo & Kra, 2013), est située à 7°00’0.00″ de latitude Nord et -6°34’59.99″ de longitude Ouest (Anonyme, 2022). Le climat est de type tropical humide avec deux saisons pluvieuses alternées à deux saisons sèches (Sangaré et al., 2009), une pluviométrie de 1200 à 1600 mm par an et une température mensuelle moyenne de 20 à 35 °C ces 20 dernières années (SODEXAM, 2022).  Les sols sont très profonds, en général, d’origine granitique moyennement à faiblement dénaturés, ferralitiques sous forêts, majoritairement peu évolués et hydromorphes (Koffie-Bipko & Kra, 2013). La région est couverte de savanes préforestières, de jachères et sur sa majeure partie de forêt dense humide semi-décidue (Kouamé & Zoro, 2010 ; Koffie-Bipko & Kra, 2013 ; Rci, 2019).

Matériel végétal :  Le matériel végétal auquel cette étude est relative était les variétés locales et exotiques de piment (Capsicum spp.) en culture paysanne dans le Haut-Sassandra (Akaza et al., 2022a, b, c).

Collecte des informations : Une enquête a été conduite dans 28 villages où le piment est assez cultivé. Un entretien individuel semi-directif a été réalisé avec 57 producteurs de piment principalement sur lles principaux aspects des pratiques culturales choisies pour cette étude : la période et la durée de la pépinière, la densité de plantation, les autres types de repiquage [sans autres précision Sans espacement précis (repiquage en vrac)], les associations culturales, la fertilisation, les problèmes sanitaires (les symptômes de maladies, les ravageurs et leurs dégâts) rencontrés et les moyens de lutte contre ces problèmes.

Traitements des données : Une synthèse chiffrée a été faite des informations relatives à chacun des aspects des pratiques culturales adoptés par les producteurs et aux contraintes biologiques de la culture du piment. Des diagrammes et histogrammes de variations des fréquences des modalités de ces aspects ont été construits sur Excel 2010.

 

 

RÉSULTATS

 

Moment d’établissement de la pépinière : De décembre à février, quasiment, aucune pépinière de piment n’est établie. Les pépinières sont établies majoritairement, 14 à 17 %, d’avril à juin (Figure 1).

 

Figure1 : Diagramme en bâtons de la distribution de la fréquence de citations  des mois de début de pépinière de piment dans le Haut-Sassandra

 

 

Durée de la pépinière : Quatre durées de pépinière ont été déclarées : 30, 40, 45 et 50 jours (Figure 2). La durée 45 jours est la plus adoptée (58,33 % des pépinières), suivie de 30 jours (26,67 % des pépinières). La durée 50 jours a été notée, à Issia, une seule fois pour la variété Gros-Gros africain.

 

 

Figure 2: Diagramme en bâtons de la distribution de la fréquence de  citations des durées de la pépinière de piment dans le Haut-Sassandra

 

 

Densité de plantation : Sept densités de plantation ont été recensées (Figure 3). La densité 1 m x 1 m est adoptée à 50 % suivie de la densité 1,5 m x 1 m à 22,73 %.  Pour la densité 1 m x 1 m, les plants, notamment de variétés améliorées en monoculture, ont été repiqués sur trois supports : sur petites buttes, sur billon ou sur sol plat. Un de ces supports a été adopté pour chacune des autres densités.

 

 

Figure 3: Représentation par le diagramme circulaire de l’état des densités de plantation du piment dans le Haut-Sassandra

 

 

Repiquage en vrac : Six types de repiquage en vrac ont été indiqués par les producteurs (Figure 4). Dans 63,26 % de leurs citations de repiquages en vrac, les producteurs n’indiquent aucune précision supplémentaire relative ni au type de variété, ni au support, ni encore à la ligne.

 

 

Figure 4: Représentation par le diagramme circulaire de l’état des repiquages en vrac du piment dans le Haut-Sassandra

 

 

Association culturale : Treize associations culturales ont été répertoriées des réponses des producteurs. Elles ont été rangées en deux grands types (Figure 5) : (i) les variétés améliorées et locales avec d’autres cultures (47,37 % des associations), d’une part et,(ii) les variétés locales avec d’autres cultures, d’autre part (52,63 % des associations). Les variétés améliorées et locales ont été associées sur la même parcelle soit à une culture (arachide, aubergine, gombo, igname), soit à deux cultures (aubergine et gombo, igname et aubergine, igname et taro). Les variétés locales ont été associées soit à une culture (arachide, aubergine, gombo, igname ou en champ de manioc), soit à deux cultures (igname et taro). Des 13 associations culturales, l’association variété locale de piment avec le gombo est la plus citée (21,05 %).

 

 

 

Figure 5 : Représentation par le diagramme en secteurs circulaires de l’état des associations culturales à base de piment dans le Haut-Sassandra

 

 

Fertilisation : L’enquête a révélé que seulement 28,12 % des champs de piment n’ont pas été fertilisés contre 71,88 % de fertilisés.  Elle a aussi révélé l’utilisation de biofertilisants à 40,63 % et chimio-fertilisants à 59,37 %, seulement en culture de variétés améliorées. S’agissant des chimio-fertilisants, ce sont le NPK pour 94,74 % dans les quatre départements et un engrais liquide pour 5,27 % dans un département sans autres précisions sur la formulation et les quantités utilisées. Pour les bio-fertilisants, ce sont la fertilisation à base de fumier de bœuf (76,93 %) dans trois départements (Daloa, Issia, Vavoua), le fumier de mouton (15,38 %) dans deux départements (Daloa, Zoukougbeu) et la fiente de poulet compostée (7,69 %) dans un département (Zoukougbeu). Le NPK et le fumier de bœuf sont, respectivement, le fertilisant minéral et le fertilisant organique les plus utilisés (Figure 6).

 

 

 

Figure 6 : Proportions d’utilisation des bio et chimio-fertilisants en culture paysanne du piment dans le Haut-Sassandra

 

 

Contraintes biologiques à la culture du piment

Symptômes de maladies causés aux piments : Dix-sept symptômes de maladies sur les variétés exotiques ont été cités par les producteurs dont les plus cités sont le jaunissement foliaire (y comprisses les taches jaunes sur les feuilles) (27,03 %), le flétrissement foliaire (14,86 %), la chute de jeunes fruits (13,51 %) et la pourriture des fruits immatures et matures (6,76 %). Sept de ces symptômes ont été signalés chez les variétés locales dont les plus cités sont le froissement des feuilles (26,66 %), le flétrissement foliaire et la pourriture des fruits (20 %, chacun).

Ravageurs et dégâts sur variétés de piment :  Les ravageurs cités présents sur les variétés de piment sont les nématodes du sol (10,90 %), les escargots (03,63 %) et les insectes (85,45 %). Parmi les insectes nommés, les criquets représentent 46,15 %, les chenilles 42,31 %.  Par ailleurs, les symptômes de maladies ont été cités à 40,76 % contre les dégâts de ravageurs à 59,24 %.

Moyens de lutte contre les maladies et ravageurs :  L’enquête a révélé l’utilisation de 14 pesticides chimiques (96,75 %) sous différentes formulations et d’un seul bio-pesticide local (3,25 %), quasi uniquement en culture de variétés améliorées. Ces 14 pesticides se répartissent en deux fongicides (soit 14,29 %), 10 insecticides/acaricides (soit 71,43 %), un nématicide (soit 7,14 %) et un insecticide-nématicide (soit 7,14 %). TOP LAMBDA SUPER est très largement le plus utilisé (39,02 %) pour divers symptômes.  Le bio-pesticide local est fait d’extraits aqueux de feuilles de neem (Azadirachta   indica) et a été rapporté trois et une fois dans deux départements, respectivement, Daloa et Zoukougbeu.

 

 

 

DISCUSSION

 

Les informations recueillies auprès des producteurs de piment dans la région du Haut-Sassandra ont révélé leurs pratiques culturales. Quasiment tous ces producteurs établissent une pépinière puis repiquent les plants. Le choix des périodes de la pépinière tient compte, par exemples, des pluies, de l’atténuation des activités dans les rizières pour que le peu de temps restant soit consacré aux cultures maraîchères, de la disponibilité de la main d’œuvre, de la variété. Toutefois, ils reconnaissent que les excès de pluies ne sont pas favorables pour la bonne production du piment. Ainsi y a-t-il des mois propices pour la pépinière selon la variété, car la production augmente ou baisse en température élevée ou en moments de fraîcheur. Alors les pépinières sont établies très variablement dans l’année, mais notablement entre avril et août, correspondant à la grande saison des pluies. Ailleurs en Côte d’Ivoire, la pépinière est systématique (Kouakou et al., 2019 ; Yeo et al., 2022), tout aussi au Bénin (GB & PNUD, 2015 ; Adjatin et al., 2019), au Gabon (Bayendi et al., 2017) ou majoritaire à Malanville au Bénin (Biao et al., 2019).  S’agissant de la durée de la pépinière, elle a varié de 30 à 50 jours. Cette durée est supérieure aux deux semaines et trois à quatre semaines rapportées, respectivement, par Bayendi et al. (2017) au Gabon et Adjatin et al. (2019) au Sud Bénin.  En Côte d’Ivoire, le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) recommande la pépinière pour une durée de 40 à 45 jours (Fondio et al., 2009). Cette durée n’a pas été respectée à 28,34 % dans le Haut-Sassandra. Cela pourrait s’expliquer par des contraintes culturales et, certainement, par manque d’informations et de sensibilisation des producteurs. Il est ressorti des entretiens avec les producteurs que le repiquage des plants issus de pépinière s’est fait en vrac dans certains champs dont 63,26 % sont installés en véritable quinconce, sans aucune précision. A Bouaké au centre de la Côte d’Ivoire, Yeo et al. (2022) ont rapporté du repiquage en vrac pratiqué par 45,85 % des producteurs et, toutefois, du repiquage en lignes par les 54,15 % autres.  En ce qui concerne le dispositif et la densité de plantation, le non suivi des recommandations du CNRA (Fondio et al., 2009) est remarquable par les sept densités de plantation recensées. Chacune des deux indications de ces auteurs n’a été appliquée qu’à 4,54 %. Aussi, dans le quartier huppé de la riviera à Abidjan (Côte d’Ivoire), la densité 3 m x 1 m est pratiquée (Coulibaly et al. 2021). De façon globale, les conseils à priori, de référence édictés par Fondio et al. (2009) pour toutes les activités relatives à la pépinière, la mise en place de la culture, l’entretien de la culture, la protection de la culture ne sont pas suivis par les producteurs. Cela s’explique par le grand nombre d’acteurs dans la filière, chacun mettant en œuvre les systèmes et pratiques reçus de sources diverses.  L’enquête a révélé que le piment est soit associé à d’autres cultures, soit en monoculture. Cette situation a aussi été rapportée ailleurs (GB & PNUD, 2015 ; Biao et al., 2019 : Kouakou et al., 2019 ; Ouédraogo et al., 2019 ; Coulibaly et al., 2021). La monoculture du piment est soutenue par plusieurs raisons. Par exemples, selon Bayendi et al. (2017), au Gabon, les petites superficies exploitées et le type de support cultural (planche ou sol plat). Cette justification est renforcée par la forte demande de la culture sur le marché telle que rapportée par Coulibaly et al.  (2021).   La présente investigation a mis en évidence des associations du piment à d’autres espèces maraîchères (aubergine, gombo), protéagineuses (arachide) et vivrières (igname, manioc, taro). Les associations à ces cultures et d’autres ont aussi été rapportées par GB & PNUD (2015), Kouakou et al. (2019), Ouédraogo et al. (2019), Coulibaly et al. (2021), Yeo et al. (2022). Cette association culturale et la diversité des cultures associées répondent aux besoins socio-économico-alimentaires des populations. Un tel constat a été fait par Kouakou et al. (2019), Ouédraogo et al. (2019), Coulibaly et al. (2021). La fertilisation est une pratique agricole intégrée. Elle n’a pas été appliquée pour 28,12 % des champs de piment contre 71,88 % de fertilisés. Andon & Coulibaly (2021) ont rapporté une tendance similaire à Korhogo (nord – Côte d’Ivoire). En revanche, l’engrais est rarement apporté au piment, comme le rapportent GB & PNUD (2015) au Bénin. La non fertilisation est due à plusieurs raisons dont le manque de moyens et de connaissances sur les pratiques de fertilisation. Cette raison ne pourrait expliquer seule la non utilisation de fertilisants en culture de variétés locales. En plus d’elle, il apparaît certain que la production de ces variétés locales n’est pas exigée à un niveau assez élevé et que pour cette production ces variétés ne sont pas exigeantes en fertilisants additionnels.  Les paysans interrogés, dans cette étude, ont eu recours beaucoup plus (59,37 %) aux fertilisants chimiques qu’aux fertilisants biologiques (40,63 %). Cette forte utilisation de la fertilisation chimique a été aussi observée dans d’autres régions en Côte d’Ivoire (Tano et al., 2011 ; Kouakou et al., 2019 : Andon & Coulibaly, 2021 ; Yeo et al., 2022 ; Coulibaly et al. 2023), au Bénin (Adjatin et al., 2019), au Burkina Faso (Ouédraogo et al., 2019). Cela a été l’inverse sur des sites maraîchers au Bénin (Ouikoun et al., 2019). Par contre, Coulibaly et al. (2021) ont constaté que les maraîchers d’un quartier à standing de vie très élevé n’utilisent que des fertilisants organiques/biologiques (déchets de volailles et bœufs) du fait que leurs clients n’exigent rien que des produits maraichers sans apport de produits chimiques. Il est ressorti de cette investigation que le NPK et le fumier de bœuf sont les plus utilisés, respectivement, à 56,25 et 31,25 %.  Le NPK a été le plus utilisé, seul ou en combinaison, sur sites maraîchers à Yamoussoukro (Tano et al., 2011), à Port-Bouët (Kouakou et al., 2019), à Korhogo (Andon et Coulibaly, 2021 ; Yeo et al., 2022). De même, le fumier de bœuf ou bouse de vache a été aussi plus utilisé sur des sites de maraîchage à Abidjan (Kouakou et al., 2008, 2019) et à Korhogo (Andon & Coulibaly, 2021).  La très forte utilisation des engrais chimiques s’explique par les actions promotionnelles et d’imposition de la part des industries, leur disponibilité, la facilité de leur utilisation et leurs effets immédiats et efficaces sur les rendements, au regard des conditions bio-climato-édaphiques. Les maladies et ravageurs constituent les contraintes biologiques majeures en agriculture. Dans cette enquête, 17 symptômes de maladies ont été cités par les producteurs. De nombreux symptômes de maladies bactériennes, fongiques et virales ont été rapportés par d’autres auteurs en Côte d’Ivoire (Tano et al., 2011 ; Akesse et al., 2015 ; Fondio et al., 2015 ; Kouakou et al., 2019), au Bénin (Adjatin et al., 2019 ; Biao et al., 2019), au Gabon (Bayendi et al., 2017), au Togo (Ledi et al., 2020). Ces symptômes sont, à divers niveaux et désignations près, les mêmes signalés par les producteurs de piment interrogés dans cette étude.  S’agissant des ravageurs, trois types ont été cités par les producteurs et sont les escargots (03,63 %), les nématodes (10,90 %), les insectes (85,45 %). Parmi les insectes nommés, les criquets représentent 46,15 %, les chenilles 42,31 %. Ces trois types de ravageurs ont aussi été globalement rapportés par d’autres études en Côte d’Ivoire (Akesse et al., 2015 ; Kouakou et al., 2019), au Gabon (Bayendi et al. 2017), au Bénin (Adjatin et al., 2019 ; Biao et al., 2019), au Togo (Ledi et al., 2020), en RDC (Salumu, 2023). Les insectes ont aussi été signalés majoritaires ou en plus grande proportion à Grand-Popo au Sud Bénin (Adjatin et al., 2019). De plus, les attaques de criquets migrateurs ont été constatés en plus grands nombres en RDC (Salumu, 2023). Par ailleurs, la présente étude a révélé beaucoup plus de symptômes de maladies (17) sur les variétés exotiques que sur les variétés locales (07). Fondio et al. (2015) n’ont observé aucun symptôme de maladie sur la variété locale contre huit lignées introduites dans le Sud de la Côte d’Ivoire. Cela laisse indiquer que les variétés locales sont moins sensibles aux maladies que les variétés exotiques. La lutte contre les maladies et ravageurs du piment, dans le Haut-Sassandra, est essentiellement chimique, avec 96,75 % de pesticides chimiques. Un constat similaire a été établi par Wognin et al. (2013), Akesse et al. (2015), Kouakou et al. (2019), Andon & Coulibaly (2021) et Yeo et al., 2022) en Côte d’Ivoire.  La faible utilisation des pesticides naturels est liée à diverses situations dont l’ignorance des vertus sanitaires des plantes ou l’inexistence de ces types de pesticides par 50 à 64,85% des maraîchers (Biao et al., 2019 ; Ouédraogo et al., 2019), les temps assez longs qu’exige leur préparation (Biao et al., 2019). Aussi, Ouédraogo et al. (2019) ont rapporté la faible efficacité estimée des pesticides biologiques par 42 % des producteurs et leur non disponibilité.

Ainsi 14 pesticides chimiques ont-ils été cités par les producteurs. Les insecticides/acaricides ont été les plus utilisés avec 71,43 % des citations.  D’autres auteurs (Tano et al., 2011 ; Akesse et al., 2015 ; Bayendi et al., 2017 ; Adjatin et al., 2019 ; Kouakou et al., 2019 ; Ouédraogo et al., 2019) ont rapporté un nombre varié (13 à 69) de pesticides utilisés en maraîchage. Cela est un indice frappant du très grand nombre d’agropesticides sur les marchés. Similairement à ce qui est constaté dans cette étude, dans d’autres, les insecticides ont été très fortement utilisés, de 43 à 100 % (Tano et al., 2011 ; Akesse et al., 2015 ; Bayendi et al. 2017 ; Adjatin et al., 2019 ; Ouédraogo et al., 2019 ; Yeo et al., 2022). Cela est aussi en lien avec la forte proportion d’insectes.

 

 

CONCLUSION ET APPLICATION DES RESULTATS

 

L’enquête pour connaître les pratiques culturales paysannes appliquées aux variétés locales et exotiques de piment (Capsicum spp.) dans la région du Haut-Sassandra en Côte d’Ivoire a révélé que, concernant la pépinière, de décembre à février, quasiment, aucune n’est établie. Elle est établie majoritairement, 14 à 17 %, d’avril à juin. La durée 45 jours est la plus adoptée (58,33 % des pépinières). Aussi, les plantules éraient repiquées soit suivant une densité, soit en vrac. Au niveau de cet aspect, sept densités de plantation ont été recensées. Les plants, notamment de variétés améliorées en monoculture, ont été repiqués sur trois supports : petites buttes, billon ou sol plat. Aussi, six types de repiquage en vrac ont été indiqués par les producteurs et 63,26 % de ces champs sont installés en véritable quinconce. Treize associations culturales ont été répertoriées et rangées en deux grands types : les variétés améliorées et locales associées sur la même parcelle (47,37 % des associations) à une ou deux autres cultures, d’une part, et les variétés locales associées (52,63 % des associations) à une ou deux autres cultures, d’autre part. La fertilisation a été pratiquée dans 71,88 % des champs de piment et seulement en culture de variétés améliorées avec 59,37 % de fertilisants chimiques et 40,63 % fertilisants biologiques. S’agissant des contraintes biologiques à la culture du piment, 17 symptômes de maladies ont été cités sur les variétés exotiques contre sept sur les variétés locales. Aussi, les escargots (03,63 %), les nématodes (10,90 %) et les insectes (85,45 %) ont été signalés. Parmi ceux-ci, les criquets représentent 46,15 %. Contre les ravageurs et symptômes de maladies, quasiment en culture de variétés améliorées, 14 produits chimiques (96,75%) dont 71,43 % d’insecticides/ acaricides et un biopesticide (3,25 %) local ont été utilisés.

 

 

RÉFÉRENCES

 

Adjatin A, Bonou-Gbo Z, Boco A, Yedomonhan H, Dansi A, 2019. Diversité biologique et caractérisation de l’activité de maraîchage sur le site de Grand-Popo au Sud Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 13(6): 2750-2764.

Akaza MJ, Goré BBN, Anzara GKGR, Siniyobo I, 2022a. Evaluation De La Diversité Phénologique Et Morphologique De Neuf Variétés De Piment (Capsicum Spp.) Cultivées Dans La Région Du Haut-Sassandra (Côte d’Ivoire). European Scientific Journal 18(03) : 278 – 295.

Akaza MJ, Yao KAG, Gbotto AA, Gore BBN, Siniyobo I, Akaffou DS, 2022b. Caractérisation phénologique et morphologique de 18 accessions de piment piquant (Capsicum spp.) collectées dans la région du Haut-Sassandra en Côte d’Ivoire. International Journal of Innovation and Applied Studies 36(1): 170-180.

Akaza MJ, Yao KAG, Gbotto AA, Konkobo KS, Akaffou DS, 2022c. Caractérisation de l’état des variétés de piment (Capsicum spp.) de la région du Haut-Sassandra en Côte d’Ivoire. International Journal of Development Research 12(09): 58989-58994.

Akesse EN, Ouali-N’goran S-WM, Tano Y, 2015.  Insectes ravageurs du piment Capsicum chinense Jacq. (Solanaceae) à Port-Bouët (Abidjan-Côte d’Ivoire) : Pratiques de lutte par les pesticides chimiques. Journal of Applied Biosciences 93 :8667 – 8674.

Anonyme, 2022. GPS coordinates of région du Haut-Sassandra, Ivory Coast. https://latitude.to/map/ci/ivory-coast/regions/region du-haut-sassandra, consulté lundi 15 août 2022 à 4 h 45 min.

Andon NS. et Coulibaly M, 2022. Analyse des risques sanitaires liés à l’activité de maraichers dans la vallée de Téguéré à Korhogo (nord – Côte D’Ivoire). Science et Technique, Lettres, Sciences humaines etsociales 38(1) : 227 – 247.

Bayendi LSM, Ndoutoume NA, Francis F, 2017. Le maraîchage périurbain à Libreville et Owendo (Gabon): pratiques culturales et durabilité. Cahiers Agricultures 26: 45002.

Biao F, Afouda L, Koné D, 2019. Prévalence des maladies virales du piment (Capsicum spp.) et perception des producteurs dans la commune de Malanville au Nord-Bénin. International Journal of Biological and Chemical Sciences 13(1) : 166-177.

CNRA, 2019. Répertoire des variétés améliorées de cultures vivrières. Edition 2019. Direction de la Recherche scientifique et de l’appui au développement et Direction des Innovations et des systèmes d’information, Centre National de Recherche Agronomique (CNRA), Abidjan, Côte d’Ivoire, 80 p.

Coulibaly SY, Koukougnon WG, Loba ADFV, 2021. La pratique des maraichers aux alentours de l’établissement Ivoire Golf Club dans le quartier de la riviera dans la commune de Cocody à Abidjan (Côte d’Ivoire). International Journal of Advanced Research 9(09), 858-865.

Coulibaly K, Amani K, Essehi JL, Yao GF, Kouamé B, Nacro HB, 2023. Perception paysanne des pratiques de gestion de la fertilité des sols sous cultures maraîchères dans la Sous-préfecture de Djébonoua au Centre de la Côte d’Ivoire. Journal of Applied Biosciences 182: 19088– 19102.

FAOSTAT, 2025. Production-Quantité de piment de la Côte d’Ivoire. Site internet : https://www.fao.org/faostat/fr/#data/QCL consulté le jeudi 31 juillet 2025 à 08h42.

Fondio L, Kouamé C, Djidji AH, Sékou A, 2009. Bien cultiver le piment en Côte d’Ivoire. Fiche technique. Direction des programmes de recherche et de l’appui au développement-Direction des innovations et des systèmes d’information, CNRA, 4 p.

Fondio L, N’zi J-C, Kobenan K. 2015. Comportement agronomique et sanitaire de nouvelles lignées de piment (Capsicum sp) dans le Sud de la Côte d’Ivoire. Journal of Applied Biosciences 92 :8594 – 8609.

  1. et PNUD, 2015. Renforcement des capacités des maraîchers des communes de Adjohoun, de Bopa, et de Ouaké sur l’amélioration des techniques de production et de réduction des impacts des risques climatiques sur la culture du piment. Programme intègre d’adaptation pour la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques sur la production agricole et la sécurité alimentaire au Bénin (pana1). Bibliothèque Nationale, Bénin, ISBN : 978-99919-0-361-3. 61 p.

INS, 2022. Recensement général de la population et de l’habitat 2021, résultats globaux. Institut National de la statistique, Côte d’Ivoire, 37 p.

Koffi AC, Koffi-Nevry R, Kouassi KC, Loukou G, 2014. Activité des extraits de six variétés de piment (Capsicum) utilisés en Côte d’Ivoire. Journal of Applied Biosciences 82(1):7379.

Koffi AC, Koffi AR, Kossonou YK, Koffi-Nevry R, 2021. Activité antimicrobienne et composition phytochimique d’extraits de piment ‟Capsicum sp.”. Revue RAMReS – Série Pharm. Méd. Trad. Afr. 20(2) : 29-38.

Koffie-Bikpo CY. et Kra KS, 2013. La région du Haut-Sassandra dans la distribution des produits vivriers agricoles en Côte d’Ivoire. Geotrope 2: 95-103. Disponible à: http://www.revues-ufhb-ci.org/fichiers/FICHIR_ARTICLE_1280.pdf

Koffi-Nevry R, Kouassi C, Nanga Z, Koussémon M, Loukou G, 2012. Antibacterial activity of two bell pepper extracts: Capsicum annum L. and Capsicum frutenscens. International Journal of Food Properties 15 : 961-971.

Kouakou KJ, Bekro YA, Sika AE, Baize D, Dogbo DO, Bounakhla M, Zahry F, Macaigne P, 2008. Diagnostic d’une contamination par les éléments traces métalliques de l’épinard (Spinacia oleracea) cultivé sur des sols maraîchers de la ville d’Abidjan (Côte d’Ivoire) amendés avec de la fiente de volaille. European Journal of Sciences Research 21 (3) : 471-487.

Kouakou KJ, Yao KB, Sika AE, Gogbeu SJ, Koné LSP, Dogbo DO, Caractérisation de l’activité de maraîchage dans la commune de Port-Bouët (Abidjan, Côte d’Ivoire). Journal of Animal & Plant Sciences 41 (1) :         6747-6756.

Kouamé NF. et Zoro BIA, 2010. Nouveau découpage de la zone de forêt dense humide de la Côte d’Ivoire. Sciences & Nature 7(2): 177 -194.

Kouassi KC. et Koffi-Nevry R, 2012. Evaluation de la connaissance et utilisation des variétés de piment (Capsicum) cultivées en Côte d’Ivoire. International Journal of Biological and Chemical Sciences 6(1): 175-185.

Kouassi KC, Coulibaly B, Coulibaly I, Koffi AC, Koffi-Nevry R, 2016. Antimicrobial Activity of the Varieties of Peppers (Capsicum) of Côte d’Ivoire on Multi resistant Strains. International Journal of Current Microbiology and Applied Sciences 5(10): 875-890.

Ledi KK, Odah K, Kamou H, Bokobana A, Egbare L, Akpavi S, Tozo K, 2020. Connaissances endogènes et perception du déficit hydrique liées à la culture du piment (Capsicum spp.) au Togo. International         Journal of Biological and Chemical Sciences 14(6): 2204-2218.

Ouédraogo RA, Kambiré FC., Kestemont M-P, Bielders CL, 2019. Caractériser la diversité des exploitations maraîchères de la région de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso pour faciliter leur transition     agroécologique. Cahiers Agricultures 28, 20 : 1-9.

Ouikoun GC, Bouka CE, Lawson-Evi P, Dossou J, Eklu-Gadégbeku K, 2019. Caractérisation des Systèmes de Cultures des Sites Maraîchers de Houéyiho, de Sèmè-Kpodji et de Grand-Popo au Sud-Bénin. European Scientific Journal 15(18): 113 – 130.

Rci, 2019. Projet d’électrification rurale de 1 088 localités en Côte d’Ivoire. Plan cadre de gestion environnementale et sociale (pcges). Lot 4 : Sassandra-Marahoué (31), Yamoussoukro (01), lacs           (93), zanzan (88), comoe (09), lagunes (09). Rapport final, République de Côte d’Ivoire, 169 p.

Safa NA, Najla D, Riadh I, Belgacem L, Boutheina AMS, Thouraya R, 2022. Etude comparative des composés biochimiques de 12 accessions locales de piment (Capsicum annuum L.) des oasis tunisiennes.            Journal of Oasis Agriculture and Sustainable Development, Special Issue 79-86.

Salumu SD, 2023. Evaluation de la production de cinq variétés de piment piquant (Capsicum sp.) dans les conditions agro-écologiques de Kindu/Misenge (RD Congo). Journal of Emerging Technologies and Innovative Research (JETIR) 10(10) : f165 – f177.

Sangaré A, Koffi E, Akamou F, Fall CA, 2009. Etat des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Second rapport national. Ministère de l’Agriculture, République de Côte d’Ivoire, 64 p. Disponible à: https://www.fao.org/3/i1500e/cote%20ivoire.pdf

SODEXAM, 2022. Climat en Haut-Sassandra (Côte d’Ivoire) : Températures moyennes diurnes et nocturnes.

https://www.donneesmondiales.com/afrique/cote-divoire/climathaut-sassandra.php, consulté le mercredi 17 aout 2022 à 01 h 05 min.

Tano BF, Abo K, Dembele A, Fondio L, 2011. Systèmes de production et pratiques à risque en agriculture urbaine : cas du maraîchage dans la ville de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. International Journal          of Biological and Chemical Sciences 5(6): 2317-2329.

Traoré R, Anzian K, N’drin CDNL, 2025. Les fonctions socioculturelles du piment chez les Akyé du Canton N’Kadié en Côte d’Ivoire : sociologie. NTELA Revue du Centre Universitaire de Recherche sur l’Afrique 2(2) :48-68.

Wognin AS, Ouffoue KS, Assemand EF, Tano K, Koffi-Nevry R, 2013. Perception des risques sanitaires dans le maraîchage à Abidjan, Côte d’Ivoire. International Journal of Biological and Chemical Sciences            7(5): 1829-1837.

Yeo KT, Fondio L, Kouakou KL, N’gbesso MFDP, Coulibaly ND, 2022. Caractérisation et diversité des systèmes de productions maraîchères au centre (Bouaké) de la Côte d’Ivoire en vue d’une transition agroécologique. Journal of Animal & Plant Sciences 52 (3) : 9538-9551.

Zaki N, Hasib A, Dehbi F, El Batal H, Hakmaoui A, Meftah H, Hanine H, Latrache H, Ouatmane A, 2018. Caractéristiques physicochimiques, nutritionnelles et antioxydantes du paprika produit par procédé semi-industriel à partir de la Niora (Capsicum annuum L.) cultivée dans trois régions Marocaines. Nature & Technology Journal, Vol. B : Agronomic & Biological Sciences 19: 01-12.

Posted in .